mardi 6 février 2007

Les secrets de Keros la cycladique peut-être révélés

Nicholas Paphitis - AP

À la différence de certaines de ses voisines de Mer Egée comme Mykonos ou Santorin, Keros n'est qu'un caillou désert habité par un seul berger de chèvres. Mais c'est pourtant de cet îlot rocailleux que provient la plus grande partie de l'art cycladique, produit par cette brillante civilisation florissante il y a 4500 ans.

Aujourd'hui, les fouilles menées par une équipe gréco-britannique d'archéologues a mis au jour une cache de statues préhistoriques, toutes délibérément brisées aux alentours de 2500 avant J.C., et espèrent pouvoir commencer à résoudre grâce à elles l'énigme de Keros.

La civilisation cycladique, réseau de petites agglomérations sur plusieurs îles, commerçant avec la Grèce, la Crète et l'Asie mineure, est célèbre pour ses élégantes idoles de marbre, figurines ou plats visages d'une modernité étonnante, qui ont inspiré Picasso. Elle fut florissante entre 3200 et 2000 avant J.C., avant d'être éclipsée par la civilisation minoenne de Crète.

Colin Renfrew, responsable britannique des fouilles et professeur d'archéologie à l'Université de Cambridge, pense que Kéros était un site religieux important où ces idoles détruites ont été déposées au cours de cérémonies. «Nous sommes clairement face au premier sanctuaire régional de la Mer Egée», estime-t-il.

Ce qui pourrait mettre Keros à égalité avec Delos, île la plus sacrée des Cyclades,
considérée comme le lieu de naissance d'Apollon, et sanctuaire panhéllénique important de la Haute Antiquité jusqu'à l'époque chrétienne. Mais les découvertes sur Keros sont antérieures de 1500 ans au début du culte d'Apollon sur Delos.

Rien à ce jour ne prouve que la civilisation cycladique vénérait les Dieux grecs olympiens, apparus au second millénaire avant JC. Les croyances religieuses des Cycladiens restent un mystère, et aucun sanctuaire datant d'avant cette époque n'a été mis au jour.

Pourtant, nombre d'experts pensent que la religion cycladique était basée sur le culte de la fertilité lié à la déesse-mère du Néolithique. Et en donnent pour preuve les idoles cycladiques dont bon nombre représentent des femmes enceintes. Leur destruction aurait alors été un acte rituel.

Les statuettes brisées ont échappé aux pillards ayant pillé Keros dans les années 50 et 60. Colin Renfrew explique que les fragments d'ustensiles ou de statues ont été à nouveau brisés en petits morceaux, de manière étrangement délibérée.

Selon lui, certaines des figurines détruites proviennent de sanctuaires éparpillés dans toutes les Cyclades, et les tessons de poterie semblent aussi indiquer que le site de Keros attirait des visiteurs d'aussi loin que de Grèce continentale.

L'utilité des statues cycladiques, qui étaient à l'origine peintes de couleurs vives, reste inconnue à ce jour. Elles auraient représenté des dieux ou des ancêtres, servi pour des inhumations, des sacrifices rituels ou même comme jouets pour les enfants, selon les interprétations. On en a retrouvé environ 1400, dont on connaît l'origine dans 40% des cas, et dont le style de ces statues n'évolua guère en 800 ans.
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Nous sommes ici en présence d'une civilisation qui a précédé les Minoens et donc également l'âge d'or fomoire tel que défini par le mythe que nous avons recréé.

Une influence, même lointaine, par l'intermédiaire d'éléments ayant transité par les premières voies commerciales transméditerranéenne, est elle possible ?

vendredi 2 février 2007

Le plus grand village néolithique découvert près de Stonehenge

Des vestiges ont été mis au jour à Durrington Walls, près de Stonehenge en Angleterre, contemporains du célèbre site mégalithique. Ils témoignent de l'existence d'un village habité par des centaines de personnes.

L'équipe d'archéologues ayant conduit ces fouilles, pense que les maisons étaient habitées par les bâtisseurs à Stonehenge du monument formé de cercles de menhirs.Ces habitations forment le plus grand village néolithique jamais découvert en Grande-Bretagne. Des restes de quelques maisons similaires avaient déjà été trouvés sur l'île d'Orkney [voir le reportage sur Skara Brae, sur le site de La Lucarne Fomoire], au large de l'Ecosse.

Le radiocarbone date les vestiges de Durrington Walls entre 2600 et 2500 avant notre ère, soit la même période que celle estimée pour Stonehenge.

La dernière découverte confirme la théorie selon laquelle Stonehenge n'était pas isolé mais faisait partie d'un complexe religieux beaucoup plus grand utilisé pour des rites funéraires, selon les archéologues.

Seulement une petite superficie du site de Durrington Walls a fait jusqu'à présent l'objet de fouilles archéologiques. Les restes de huit habitations ont été dégagés en septembre 2006 dans le cadre du Projet de Stonehenge Riverside conduit par Mike Parker Pearson et cinq autres archéologues.

Les archéologues y ont découvert des fragments d'objets éparpillés sur le sol, vieux de 4500 ans, et les trous et encoches auxquels étaient attachés les meubles de bois désintégrés depuis longtemps.
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Il sera intéressant d'étudier ce qu'on va découvrir chez ces contemporains des Proto-Fomoires.

samedi 27 janvier 2007

Bienvenue dans la nouvelle académie !

Amis fomoires et curieux visiteurs, soyez les bienvenus dans la Nouvelle Académie Fomoire.

Ce site a pour vocation de présenter des éléments culturels, anthropologiques et historiques relatifs au projet fomoire, que ce soit pour le développement du mythe, pour la re-création culturelle proprement dite, voire pour nourrir la culture générale de tous.

La précédente académie fomoire a malheureusement été victime de pirates informatiques qui ont utilisé son site dynamique pour en faire une plate-forme d'envoi de pourriels (en anglais "spam"), ce qui a bien failli bloquer le site fomoire tout entier.

Nous avons été contraints de purger le dossier correspondant, ce qui a entraîné la perte d'une partie de nos archives. C'est pour cette raison que nous avons choisi une plate-forme externe et réputée, qui devrait être plus à même que nous de traiter ce genre de problème.

Le format "blogue" nous permettra de poster des informations ou des liens vers les ressources d'internet susceptibles d'enrichir nos travaux. Tous les membres du Collège de l'Institut sont invités à poster librement ici. Les autres sont évidemment conviés à apporter leurs commentaires.

A très bientôt sur ce site !
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« Je ne suis pas certain que ça ira mieux si ça change, mais je suis certain qu'il faut que ça change pour que ça aille mieux. » - Georg Christoph Lichtenberg (1742-1799)